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La « maladie » de l’heure!!

Malgré toutes les informations qui circulent sur internet, beaucoup de mythes persistent encore au sujet du souffle équin.

Souffle, emphysème pulmonaire, bronchite chronique, COPD (Chronic Obstructive Pulmonary Disease), asthme, intolérance à la poussière, IAD (Inflammatory Airway Disease) etc. autant de termes, qui décrivent tous le même syndrome. Plus précisément, certains de ces termes décrivent des conditions de sévérité variable pour le potentiel du cheval. Par exemple, l’IAD décrit une condition plutôt bénigne sans détresse respiratoire au repos, alors que le souffle à proprement parler est une condition plus chronique qui atteint donc les chevaux plus âgés qui démontreront des signes respiratoires même au repos.

C’est une condition inflammatoire où les voies respiratoires profondes sont obstruées par un excès de mucus ou un bronchospasme. Cette inflammation peut être déclenchée par une multitude de facteurs : poussières dans le foin ou la litière, présence de volailles, cheval longtemps à l’intérieur…

Il faut être à l’affût des signes, car il est important d’intervenir tôt dans le développement de la maladie. Il est possible d’observer de l’intolérance à l’exercice, de la toux, un amaigrissement, des nasaux dilatés… Votre vétérinaire pourra confirmer le diagnostic.

Lors de diagnostic de Souffle ou d’IAD, il est important d’intervenir, les changements environnementaux sont le nerf de la guerre! Par exemple, permettre à votre compagnon d’aller le plus souvent et le plus longtemps dehors possible, surtout lorsqu’on fait le ménage ou la distribution de nourriture dans l’écurie. Le pâturage et le foin cubé sont les aliments les moins poussiéreux. Sinon une belle petite balle de foin carré que vous aurez inspecté et trempée 10 minutes. Lorsque le problème devient généralisé à votre écurie, il y a toujours l’ensilage qu’il est possible d’introduire, mais attention il faut que les chevaux soient vaccinés contre le botulisme. Dans tous les cas, consultez votre vétérinaire pour tout changement alimentaire et conseils.

Lorsque tous les changements environnementaux ont été apportés et que votre cheval semble encore en difficulté respiratoire, il est possible en période de crise d’intervenir avec certains médicaments. Les corticostéroïdes, comme la dexaméthasone à dose décroissante, permettront de réduire l’inflammation. Les bronchodilatateurs soulagent le bronchospasme et permettent une amélioration rapide lors de crise aiguë, mais il a été démontré une certaine résistance lorsqu’utilisé à long terme. Il existe aussi d’autres sirops de type expectorants qui peuvent aider à soulager votre animal.

En conclusion, un cheval atteint de souffle va être sensible toute sa vie, mais les symptômes peuvent être traités et contrôlés avec une bonne régie. Si votre cheval est atteint de ce syndrome, cela ne veut pas dire que vous ne pourrez plus faire vos activités avec lui. Il faudra seulement apporter certaines améliorations, pour rendre son quotidien agréable.

Pour de plus amples informations vous pouvez consulter le : http://www.asthmeequin.com/